1. |
Amigo
03:29
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C’que tu lis t’assourdis Dans ce bruit la terre crie
De nos vies à crédit C’est elle qui paye le prix
Face à tous les puissants Et leurs gouvernements
Tu dis à ton écran : Sont trop fort les méchants
Mais cette nuit t’a rêvé Qu’t’avais plus d’SUV
Que tu t’rendais à pied Confronter l’député
Quand l’cadran a sonné Ent’2 mondes tu t’es l’vé
La seule réalité : Qu’est-ce tu fais d’ta journée?
Allez Go! Mon ami Go! Mon amigo
Allez Go! Mon ami Go! Mon amigo
Quand ton pays s’englishe Pour pogner, pour s’mette riche
Dans notre culture en friche Toi tu dis qu’on s’en fiche
Au Président qui plaide : Produire plus c’est l’remède
La vérité qui cède Si l’réel a pas d’aide
Mais cette nuit t’a rêvé Qu’t’avais plus d’SUV
Que tu t’rendais à pied Confronter l’député
Quand l’cadran a sonné Ent’2 mondes tu t’es l’vé
La seule réalité Qu’est-ce tu fais d’ta journée?
( 2 X REFRAIN) Allez Go! Mon ami Mon ami Go! Mon amigo
Allez Go! Mon ami Mon ami Go! Mon amigo
L’autre jour tu m’montrait Un vieux moulin défait
Tu m’disais c’que tu f’rais J’te jure tes yeux brillaient
Y’a des toiles d’araignées sur tes projets rêvés
C’est pris dans ton grenier Faudrait qu’tu r’trouves la clé
Mais c’est fini d’rêver T’attendra pas d’crever
Solide sur tes 2 pieds T’es prêt à débuter
Ton réveil a sonné Et ton monde veut se l’ver
Ta seule réalité Va donner la beauté
Allez Go! Mon ami Go! Mon amigo
Allez Go! Mon ami Go! Mon amigo
Allez Go! Mon ami Go! Mon amigo
Allez Go! Mon ami Go! Mon amigo
Allez Go! Mon amigo!
Go! Mon amigo
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2. |
En pleine ville
03:05
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En plein nuit peu de mots
Dans ta main se trouve mon repos
Ma peine fuit par ta peau
J’ai si faim d’un soir où tout est beau
Tant-an que…
On nourrira nos feux à ciel ouvert
Tran-an-quile…
À l’abri des fins du monde y’a des étoiles
En pleine ville un feu d’camps
Lève les yeux, rejoins les goélands
En pleine vie, un peu d’temps
Rêve les yeux ouverts comme un enfant
Tant-an que…
On nourrira nos feux à ciel ouvert
Tran-an-quile…
À l’abri des fins du monde y’a des étoiles
PONT :
Assis su’une bûche on pousse la note
Comme des gitans sans la roulotte
Quand l’coeur humain s’est démasqué
Y’é ben plus facile à chauffer
Tant-an que…
On nourrira nos feux à ciel ouvert
Tran-an-quile…
À l’abri des fins du monde y’a des étoiles
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3. |
Sur un banc
03:40
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Pieds ballants du haut de mes 3 pommes
Les yeux grands, elle m’appelle son p’tit homme
J’vois mes frères et j’essaye de faire comme
Si j’sais faire des ballounes ‘èq ma gomme… Sur un banc…
Dans cour d’école je cache mes rêves
À double tour protéger ma réserve
Les vautours attendent que je me lève
Un jour l’ado signera la fin d’la trêve… Sur un banc…
Moi des fois je vous envie
Car le sol sous vos pieds
Vous retiens des naufrages
Et l’encrage est en vous
L’autobus m’offre un cahier givré
Sur la fenêtre j’laisse des mots en bués
Mon arrêt! va falloir débarquer
Aye chauffeur : j’pourrais-tu continuer?... Sur un banc…
Un grand parc où j’échoue c’est une île
J’fais une marque pour chaque jour tranquille
Une débarque les nuits de gelée fragile
J’cherche la craque par où la vie scintille… Sur un banc…
Moi des fois je vous envie
Car le sol sous vos pieds
Vous retiens des naufrages
Et l’encrage est en vous
Face au lac, la brume se lève enfin
Cordes au doigt, guitare bien en main
Un peu de chance à mettre sur mon pain
J’srai présent de bon matin… Sur un banc…
Fait de planches d’un arbre pareil à moi
Veines et nœuds ma peau est faite de bois
Mon sang chante, mes racines se déploient
Sur une terre qui m’attendait là-bas…
Sur quoi repose ma vie?
Comme assise pour se l’ver?
Pour poser mes bagages?
Un encrage? Mon chez nous?...mon banc!
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4. |
Y'a un p'tit oiseau
03:05
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Des fois c’est lourd la l’vée du corps
Ménage pas fait dans mes tiroirs
J’prend un café j’m’en vas dehors
Awèywe soleil rend-moi-plus-fort
Dans l’escalier c’pas compliqué
Mon chat est là à ronronner
C’pas hier ni d’main qui veut manger
Me trouve pas vite à- m’é-vei-ller
Là la lumière s’joue du brouillard
Se fait un lac de tes boulevards
Y’a pu de ville juste un huard
La paix arrive jamais trop tard
Quelque part dans ma tête y’a un p’tit oiseau
Chante su’l bord de la f’nêtre de mon p’tit ego
Pris l’traffic chacun son char
Toutes les sorties m’amènent nulle part
Je vois les oies qui r’viennent du nord
Des ch’min dans l’ciel mènent- à- bon- port
La vitre baissée je peux crier
Main su’l volant d’un âme fusée
Dans ce mouvement de tôles rouillées
Je bois le vent j’me- suis- écha-ppé
Ouvre bien les yeux si tu t’endors
Laisse faire la carte trouve l’angle mort
C’est p’t’être enfoui au fond d’ton corps
Tous les pirates cachent un trésor
Quelque part dans ma tête y’a un p’tit oiseau
Chante su’l bord de la f’nêtre de mon p’tit ego
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5. |
T'aurais voulu être
04:25
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On te donne un nom Auquel tu réponds
Ça devient un son que tu confonds avec toi
T’as besoin d’attention? T’as compris la leçon
Être gentil garçon de cette façon ils te voient
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Mais malgré la recette Les signes que tu guettes
Quand est quand est v’nu la tempête tu n’as jamais sût pourquoi
Toi qui voulais être Toi qui pensais l’être
T’aurais voulu être ce qu’ils voulaient que tu sois
Mais pendant ce temps … sous la montagne … attend…
Pris sous les débris Un enfant trahis
La couleur s’est enfuit reste une pâle copie de toi
Un jour tu reconstruis Adolescent mal pris
Ce n’est pas ta vie c’est une image de toi
Prenant son temps … sous la montagne… creusant…
À la dérive dans l’espace
Frappé par une météorite
Un cratère s’est créé
Et par défaut une montagne
Amoncellement de ruines
À ses pieds le champ des possibles
Si tu pouvais renaître et vivre sans maître
Avancer sur la crête entre les hauts et les bas
Aux portes de ces fêtes tant de yeux sans fenêtres
L’histoire se répète un mensonge à la fois :
« On va faire comme si
Tu étais celui
Qui habite ici »
Le corps est celui
À qui on a menti…menti!
Sur tes jambes tu trembles des forces se rassemblent
Et ce qui viens semble bien plus profond que tu crois
Le sang s’est rendu Aux recoins perdus
L’âme est revenue portant intacte ta joie
Sortant maintenant … de la montagne … vivant
Et tu pourras être / et tu oseras l’être
Toi tu voudras être /tout ce qui / veux / vivre en toi
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6. |
C'était juste là
04:07
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Depuis qu’chuis petit
C’t’une course infinie
Pour gagner le bonheur
Qu’y’é toujours ailleurs
« Allez! Qu’est-ce t’attends?
Fonce! C’est devant
Pis traîne pas en ch’min
T’es en r’tard sur demain »
( Bridge)
Mais mon corps pliait
La machine s’emballait
Et l’réel comme un mur
M’arrêtait, à coup sûr
Quand parfois j’y touchais
J’me disais : « c’est tu vrai? …ouin
OK, on va dire
Qu’un mirage ça peut rire »
REFRAIN :
C’était juste là…
Au bout de mes bras…
J’le voyais même pas…
Si j’pouvais r’prendre ça…si j’pouvais r’prendre ça
Là j’t’assis dans l’salon
J’appelle ça ma maison
Mais c’pas là que j’habites
En esprit je vous quitte
J’me suis dépassé
Tellement éloigné
Que j’me suis perdu
Ben avant d’être rendu
REFRAIN :
T’était juste là…
Au bout de mes bras…
J’te voyais même pas…
Si j’pouvais r’prendre ça…si j’pouvais r’prendre ça
SOLO
BRIDGE :
Volant sur des ailes de chimères
Traversant l’vide de mes poches d’air
J’me suis écrasé dans l’désert
La tête dans l’sable, la bouche amère
S’il reste des larmes dans mon corps
Qu’elle brise la digue où bat pas fort
Le cœur aride à moitié mort
Suffit d’une goutte pour vivre encore
REFRAIN :
T’étais juste là
Partout sur mes pas
Si j’ouvre les bras
Est-ce qu’on peut r’prendre ça?J’voudrais tant r’prendre ça
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7. |
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Alors demain s’appelle lundi
Mais moi j’ai besoin de magie
Trouver un ch’min avant la nuit
Qui mène aux portes du paradis
On se donne tellement de mal
Pour que not’ vie soit pas banale
Et dans le creux des heures égales
Parfois dans brume y’a un fanal
Vers toi ma douce chérie
Un homme a son idéal
Tout l’ordinaire est spécial
Ta peau c’est mon seul pays……ta peau c’est mon vrai pays
Y’a ben fallut partir d’ici
On se promet des vendredis
J’voudrais sentir que j’ai choisit
Bien plus souvent que j’ai subit
Mais toi t’as eu l’idée géniale
De me faire un vaisseau spatial
Et je décolle quand on s’emballe
T’es l’univers que je trimballe
Vers toi ma douce chérie
Un homme a son idéal
Tout l’ordinaire est spécial
Ta peau c’est mon seul pays……ta peau c’est mon vrai pays
Ta peau c’est mon seul pays……ta peau c’est mon vrai pays
Ta peau c’est mon seul pays……ta peau c’est mon vrai pays
Ta peau c’est mon seul pays……ta peau c’est mon vrai pays
Ta peau c’est mon seul pays……ta peau c’est mon vrai pays
Ta peau c’est mon seul pays……ta peau c’est mon vrai pays
Ta peau c’est mon seul pays……ta peau c’est mon vrai pays
Ta peau c’est mon seul pays……ta peau c’est mon vrai pays
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8. |
Chant libère
04:02
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Dans un pack sack moi j’traine ma vie //Y’a mes trésors mes cochonneries
À force de l’avoir sur mon dos // Ça laisse des traces ça rentre dans peau
« Vide ton sac » c’est c’que tu m’dis //« Si l’poids bouffe toute ton énergie » //C’est fou moi j’ai peur de tomber //Par en avant sans mon passé
Comme tous nos mots valaient pu rien
On s’est r’gardé t’as pris ma main
Je t’ai suivi chez nos amis
Parfois chanter ça nous guéris
C’tu l’électricité dans l’air?
Ou ben qu’nos cœurs veulent pus se taire
Quand d’une seule voix on se libère
Le sens-tu quand on lève de terre?
L’électricité dans l’air?
Et mon cœur veut pus se taire
De tout c’qui m’pèse je me libère
Là je sens que je lève de terre
J’m’en r’tourne tout seul avec la nuit// En d’dans de moi y’a pu de bruit
Quand c’est la paix qui t’accompagne// Sur le chemin la peur s’éloigne
J’arrive chez nous j’dépose mon sac// les bagages à soir je m’en sac’
Entre les 4 murs de mon apart// J’me sens plus libre qu’avant que j’parte
Oh non c’pas vrai qu’j’va aller m’coucher
Quand mon embâcle y va céder
J’suis comme un loup sur ma galerie
Qui veux hurler tout c’qu’y a senti
C’tu l’électricité dans l’air?
Ou ben qu’nos cœurs veulent pus se taire
Quand d’une seule voix on se libère
Le sens-tu quand on lève de terre?
L’électricité dans l’air?
Et mon cœur veut pus se taire
De tout c’qui m’pèse je me libère
Là je sens que je lève de terre
C’tu l’électricité dans l’air?
Ou ben qu’nos cœurs veulent pus se taire
Quand d’une seule voix on se libère
Le sens-tu quand on lève de terre?
L’électricité dans l’air?
Et mon cœur veut pus se taire
De tout c’qui m’pèse je me libère
Là je sens que je lève de terre
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9. |
Mère repère
04:10
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|||
Salut maman, ça fait longtemps, tu sais c’que dis l’gouvernement
Qu’est-ce que tu fais pour passer l’temps, entre l’épicerie, la pharmacie?
Non maman, j’te traite pas d’enfant, je l’sais qu’tas quatre-vingt-cinq ans
Tu m’dis qu’ta vie tu l’as choisi, que t’en f’ras jamais une maladie
Moi j’suis mêlé dans mes repères…j’t’avoue qu’des fois j’sais plus quoi faire
Est-ce que c’est…con…finement? …maman j’ai peur quand je me rends…Derrière mon masque, caché en d’dans
Est-ce que j’suis conformiste? ...Ou réfléchir est égoïste…devant une science …corporatiste?
Ça fait tout drôle tes cheveux blancs, tant mieux si t’aimes ça finalement
Mes ch’veux sont longs, j’suis négligent, mon nouveau miroir c’t’un écran
Sortir d’mon trou, revoir des gens, retrouver notre vie d’avant
Moi-ci j’content de t’voir maman, ta soupe c’est mon médicament!
Dans l’regard confiant de ma mère, y’a trop d’amour pour que j’m’enterre
Est-ce que c’est…con…finement? …maman j’ai peur quand je me rends…Derrière mon masque, caché en d’dans
Est-ce que j’suis conformiste? ...Ou réfléchir est égoïste…devant une science corporatiste
Y’é temps que j’parte, OK,une pointe de tarte, un peu de chez nous si j’m’écarte
Leur ch’min c’est une sortie qu’on rate, c’est écrit fausse route ça pancarte
Dans l’air du temps faut suivre le vent, sur ta boussole le nord est franc
J’suis loin maintenant mais tu m’inspires maman, c’est digne de faire son propre jugement
Aussi vrai qu’on a juste une mère, l’premier-ministre c’est pas mon père!
Si j’deviens…con…finement…rappelle-moi d’être plus conscient de ce pourquoi je suis vivant
Même conformiste…J’insiste…est-ce que c’est ça d’être réaliste : fuir les questions quand elles existent?
……………………………………Dev’nir un chiffre sur une liste n’est pas le rêve d’un humaniste
……………………………………Dans tes yeux bleus idéalistes maman je vois……….. pourquoi t’existes
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10. |
Pompéi
07:00
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Je suis parti de mon pays
De la poussière de mon ennui
Besoin de m’perdre pour retrouver
Ce que L’herbe faisais sous mes pieds
Mon ciel étouffe sous l’Acropole
En moi des colonnes s’écroulent
Mes outils ne savent plus faire
Tenir debout le grand mystère
Seul compagnon ligne d’horizon
Est-ce que mes pas te rejoindront?
Sur ces falaises que gruge les flots
Poséidon m’appelle vers l’eau
Corps entassés sur un radeau
Et les sirènes comme chants d’oiseaux :
« Terre d’Italie entend nos cris
Trouver sa vie n’a pas de prix »
Vers Pompéi…Pompéi
Vers Pompéi... Pompéi…
Dans ces contrées l’art c’est la guerre
On y sent le soufre dans l’air
« C’est le Vésuve dit un passant
La montagne couve un grand tourment »
Près de ses flancs un mur défend
Cité d’empire de conquérants
Qu’est-ce qu’un volcan pour menacer
Le glaive de toute l’humanité?
Aux portes m’arrête un légionnaire :
« Halte! étranger: que viens-tu faire?
De quel malheur es-tu porteur? »
-« Juste les outils d’un sculpteur »
Enfin il me laissa passer
Et m’indiqua par où aller
Souhaitant par Mars et Jupiter
Que je trouve ces maîtres de la pierre
À Pompéi…Pompéi…
À Pompéi... Pompéi…
J’ouvris la porte d’un atelier
Y vit de bien sombres rochers
« C’est un cadeau de ce volcan »
Dit une esclave en s’avançant
« Chez nous la mer réclame du blanc
Et tous nos Dieux en veulent autant »
-« Vous n’êtes bon qu’à vous soumettre »
Avec dédain lui dit le maître
« Étranger : prend cette pierre de feu!
Matière des sommets victorieux! »
C’est alors que la terre trembla
De ma paume glacée, l’échappa
En tombant la pierre se fendit
On me chassa sous les hauts cris
« Voilà bien des mains de barbares
Qui souillent notre art de leurs regards »
La rue est sombre en plein midi
À la fontaine, me rafraîchit
Soudain une voix qui m’interpelle :
« Rouge sur noir regarde ce ciel »
C’était l’esclave de l’atelier.
L’accent qu’elle a m’est familier
« L’amphore est pleine mon maître m’attend
La mort descend, pars : il est temps »
Un grondement sourd comme un craquement
Je pris sa main sans faux-semblant
Elle prit la mienne comme un destin
Et vers la mer trouvas le ch’min.
Nous aimant au fond d’un radeau
Ses boucles folles, festin de peau
Mal amarré, l’on dériva
Par chance l’eau nous éloigna…
De Pompéi…
De Pompéi...
Endormis, bercé par la houle…
Mais soudains des cris d’une foule
Une pluie de cendres qui soudait
Les citoyens romains défaits
À l’aube tout était fini
L’aigle survolant Pompéi
Vit tous ses corps statufiés
L’œuvre du volcan terminé
Pleure Pompéi … Pompéi
Pleure Pompéi … Pompéi
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11. |
Avec pas d'masque
04:17
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Avec pas d’maaaaaaaasque, va ben faloiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiir
Que j’brosse mes deeeeeeeents ah, plus souvent-hen.
Avec pas d’maaaaaaaasque, tu vas ben voiiiiiiiiiiiiiiiiiir
Mon air de beuuuuuuuuuuu ah, yé pas ben mieux-eux
Merci, merciiiiiii gouvernement
J’respire ben mieuuuuuux la bouche ouverte
Merci, merciiiiiii gouvernement
Toi qui ne maaaaaaaaaaaaaaaaaaaan / que pas de jugement
Avec pas d’maaaaaaaasque, si tu souris (YOUPI!!!!!)
J’vas p’t’être me taiiiiiiiiiiiiiiiiire, je s’rai guériiiiiiiiiiiiiiii
Avec pas d’maaaaaaaasque, mes yeux vitreuuuuuuuuuuuuuux
C’pas l’CO22222222222222222222222, ah-cé mon air heureux
Merci, merciiiiiii gouvernement
Je vois plus claiiiiiiiiiiiiiiir dans mes luneeeeeeeeeetes
Merci, merciiiiiii gouvernement
Toi qui ne maaaaaaaaaaaaaaaaaaaan / que pas de jugement
Je diiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii qu’on avance
Je peeeeeeeeeeeeeeense en reculant
Car moi Je diiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii qu’on avance
Je peeeeeeeeeeeeeeense en reculant
Avec pas d’maaaaaaaasque, je lis cé lèèèèèèèèèèèèèvre
Et je comprends, ah-moins lentemeeeeeeeeeeeeeent
Avec pas d’maaaaaaaasque, y fais moins chauuuuuuuuuuuud
Au centre d’achats, j’me colle sur toi, toi, toi
Merci, merciiiiiii gouvernement
Je mets une faaaaaaace sur ton visage
Merci, merciiiiiii gouvernement
Toi qui ne maaaan / que pas de jugement
Merci, merciiiiiii gouvernement
À toi qui meeeeeeeeeeeeeeeeeem / merde plus avec ça
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